Dijon - les Moutiers : un voyage mouvementé

Comment gérer le changement gare de lyon-gare montparnasse, nécessaire entre Dijon et Nantes, avec :
- un gros sac noir de 20 kilos à roulettes
- un sac vieux (qui a visité les EU avec ma maman dans sa jeunesse -celle du sac et de ma mère) avec de bonnes vieilles anses sans roulettes
- un sac à main à anses
- une poche (AHAHAH vous voyez que le terme "poche" c'est beaucoup mieux que "sac" dans ce contexte de voyage, pas de confusion...)

Réponse : le sac à roulette main gauche, les 2 autres épaules droites et la poche main droite.

Malheureusement, par la ligne 1 et la ligne 13, on se retrouve quand même avec des escaliers à parcourir....

Solution : faire en 2 fois. Je monte ou je descends les sacs aux épaules en laissant le noir puis je vais le rechercher en laissant les autres, tout en surveillant bien que personne ne hurle "y a un saaaaaaaaaaaaaac abandonné alerte à la booooooombe". Oui, laissez le plus lourd, parce que les gens gentils prennent parfois le métro (au passage je salue les 2 monsieurs qui m'ont aidée, le couple avec qui j'ai fait la dernière ligne droite du marathon-sacS-de-mille-kilos (catégorie champion car plusieurs sacs) et la dame de gare de lyon qui m'a ouvert une porte magique pour que je n'ai pas à me coincer dans les tourniquets avec mes sacs. Par contre j'aurais bien essuyé ma sueur avec la chemise du monsieur de la porte de gare Mtparnasse. Il se trouvait de l'autre côté de la porte par rapport à moi même, et ne faisait que me répéter "la sortie c'est à droite Madame", alors qu'à droite il n'y avait que des tourniquets, à gauche aussi, et puis que je sache quand une porte s'ouvre ça fait un trou dans lequel on peut passer dans les deux sens.

Arrivée à MtParnasse. J'ai tout juste 15 minutes pour recomposter mon billet (inutile car déjà composté à Dijon mais c'est pas grave je le fais quand même), prendre un sandwich à 6€50 avec de l'EAU - oui il est 15h de l'après midi je suis partie à 12h et j'avais toujours pas mangé - et me rendre compte que je suis voiture 17 LA POISSE. Heureusement quand même le train était monté à l'envers.

Commentaires : c'est plein de détails et ça va continuer comme ça alors si vous n'aimez pas les détails, fermez la fenêtre...

Enfin partie pour Nantes, j'ai enfin pu déguster mon sandwich, qui eut la mauvaise idée d'être couvert de farine, virevoltant à chaque bouchée pour venir se coller sur la moiteur que l'atmosphère si étouffante du métro avait laissé sur ma peau.

Au final, j'ai pu pendant ce voyage de 6h reprendre mon activité favorite en transport : regarder les gens...
J'ai croisé dans le métro 3 enfants qui m'ont dévisagée (ben quoi ?), un couple d'espagol très beaux, des canadiens trop vénères que je prenne deux sièges (mais sinon mes sacs bloquaient l'accès aux portes), un surfeur canon qui avait mille sacs comme moi.
J'ai vu par la fenêtre du train un monsieur pied nus dans la rue.
J'ai rencontré dans le train des jumelles barbies roses et bleues assorties maquillage + habits (pas de 3 ans non non non, mais de 15 ans facile), un petit garçon qui portait la salopette en laquelle mon sac cul-de-jatte est fait, une dame au parfum particulier qui m'a donné une idée de thèse, et une dame d'une trentaine d'année aux cheveux très court avec des énormes lunettes de soleil année 30 trop classe et une tunique à fleur avec qui j'ai parlé de livre... elle ressemblait à Jeanne Cherhal...

Comments

[flore]

Heureusement que je suis en Nouvelle Zelande! Sinon, je suis sure que tu aurais fais une escale par mon appart et j'aurai du t'aider a porter tes sacs... la flemme!
;-)

[Gwenny]

Voyage mouvementé mais qui valait le coup !
Merci pour être venue ! On aura appris que même les beaux mecs ont des gaz au premier rendez-vous...
On est bien arrivées au fait, a Valparaíso pour le week-end. Bisous bisous...