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*Quel est le goût du Québec ?...*
*Quel est le goût du Québec ?...*
15 février 2008

Le 13 février fût une journée pleine de surprises…

"Aujourd’hui après le boulot, nous sommes parties chercher le consulat. On a donc marché le long de la avenida 18 de julio jusqu’à son extrémité vers l’ouest de la ville, où se trouve la Plaza de Independencia – très très impressionnante, avec des graaaaaaaandes tours, une graaaaaaaande statue de Artigas, le libérateur uruguayen. Ce coin de Montevideo paraît beaucoup plus luxueux, la fin de la rue compte pas mal de boutiques plus luxueuses que vers la oficina, les gens qui y évoluent paraissent plus aisés. Il y a pas mal de parcs, et comme dans tous le reste de la ville, il y a énormément de verdure, de grands arbres très fournis mais aussi des palmiers qui bordent les rues, ça donne une ambiance particulièrement agréable, ça sent bon partout et il fait chaud mais aéré grâce au vent qui vient de la mer.

On a trouvé le consulat (fermé), et par magie on a trouvé aussi l’arrêt de bus de retour (ça y est on a compris que les rues sont en sens unique une sur deux et que quand on a trouvé la direction opposée de notre bus dans une rue, y a plus qu’à trouver la rue d’à côté pour aller là où on veut). On est arrivé comme des fleurs vers 20h à l’appartement de Maria et là : malheur, malgré les deux tours de clef dans la serrure du bas, impossible d’ouvrir la porte. On a supposé que la serrure du haut était fermée mais on n’avait pas la clef. J’ai joué un peu les Mc Gayver, enfin pendant 5 minutes (j’ai essayé toutes mes barrettes, l’attache de ma montre et le bout de la sangle de mon appareil photo pendant que Pauline se lamentait dans l’escalier qu’elle avait trop envie de faire pipi). Finalement j’ai pris le téléphone et j’ai appelé Maria : ma première conversation en espagnol… Bon j’avais déjà appelé un taxi à Barcelone mais c’est pas la même chose. Maria a plus ou moins compris qu’on était coincées devant chez elle, et nous qu’elle rentrait dans une heure. Bon. On est parti chercher des toilettes, et le plus près qu’on a trouvé, c’était la Tienda Inglesa, le supermarché juste à côté de la résidence. Après avoir soulagé nos vessies on a décidé qu’on allait s’offrir un petit apéro dans le parc du complexe de résidences (qui au passage fait très VVF). Petit check des nouveaux mots d’espagnol du jour en sirotant jus d’orange-carotte accompagné de melon, tomate-cerise et sorte de crackers saveur crème-oignon, devant des gamins de 10 ans qui jouaient au foot en hurlant en espagnol bien sûr.

Une heure après : toujours pas de Maria à l’appart… elle arrive au bout d’un quart d’heure et LA : on se rend compte qu’elle n’a pas non plus la clef de la serrure…elle nous explique que c’est une serrure qui ne s’actionne que de l’intérieur, et qui parfois se déclenche toute seule. Vers 22h arrive enfin le serrurier, qui nous ouvre tout ça vite fait avec une feuille rigide (incroyable)….

Vers minuit on part manger une glace ! On se retrouve entassés à 7 dans la voiture de Maria : Alberto un ami de Maria qu’on voit régulièrement à la oficina et sa fille de 3 ans Emiliana qui parle incroyablement bien et qui est toute chou avec ses longs cheveux bouclés et son sourire pétillant, Florencia une des sœur et Maria et son copain Marcello, et puis nous deux. C’était super sympa comme soirée. Après avoir mangé des glaces chez Garcia (dulce de leche – chocolat pour Pauline, framboise – chocolat pour Marine) en discutant, on repart à la maison et là…. Panne d’essence ! Mais vraiment hein, la voiture qui s’arrête involontairement sur la route… on finit par comprendre quand on sort de la voiture que la station essence n’est pas loin, nous voilà partis à pied… et truc de fou : on a acheté un litre d’essence dans une poche plastique molle transparente… on était dans la rue avec notre poche, c’était fou. Et l’essence, c’est jaune clair, comme du liquide vaisselle au citron qu’on aurait trop dilué. On a rempli le réservoir avec juste de quoi atteindre la station et on est parti faire le plein…"

 

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Commentaires
C
et bien, que de rebondissements dans ce tiers-monde qui n'a pas l'air si sauvage que ça! en tout cas, ils ont l'air très peu stressés ces braves uruguayens, c'est un peu les souvenirs que j'ai du Brésil d'ailleurs. vous etes de vrai aventurières bravo! mais Pauline tu parles espagnol ou tu laisses parler Marine hihi?
M
on dit pas "poche", on dit sac plastique!!! je me disai "quoi, elles ont mis de l'essence dans leur poche?"
K
incroyable tous les petits incidents de la vie qui peuvent arriver en l'espace d'une journée...
*Quel est le goût du Québec ?...*
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