Papa et maman à Artigas

Mercredi dernier, nous avons eu le plaisir d’accueillir mes parents dans notre petit bled qu’est Artigas : après deux jours à Montevideo dans un climat plutôt venteux, ils sont arrivés par le bus de nuit de mercredi matin. Comme l’Uruguay est le pays de l’attente - en fait l’Amérique du sud en général je pense, voire l’Afrique aussi d’après les dires de Vincent -, je me suis levée à l’aube pour aller les accueillir à 7h dans le froid (eh oui c’est l’automne chez nous, il fait chaud la journée mais froid la nuit). Mais pas de bol, le mec du guichet me dit « en fait il arrive plutôt vers 7h30/8h », je traduis dans ma tête 8h30. Ca n’a pas raté, ils sont finalement arrivés à 9h !

Passage au bureau pour les présenter aux collègues  Fatima, Ricardo (trop content de pouvoir dire « bonjour, enchanté, bon voyage ») et Jose Enrique qui leur a baragouiné de l’anglais avec un super accent espagnol (« bery bery happy ! »).

Papa et maman devant la grille du bureau, et nous et Jose Enrique vus depuis la mezzanine

Ensuite balade sous le soleil pour visiter la ville, c’est-à-dire les deux places principales et l’avenue qui fait le lien entre les deux. En fin d’aprèm on va à Quarai, la ville brésilienne de l'autre côté de la frontière, pour se renseigner sur les bus : on voudrait partir le lendemain pour l’Argentine mais on n’a pas pensé que c’était le premier mai ! Il n’y a personne au teminal de Quarai, on décide donc de rentrer et de partir le lendemain aprèm, mais en passant par l’Argentine car c’est plus simple.

Le soir, parilla traditionnelle dans un restau trop sympa, on a mangé un assortiment de grillades et de tripes en tout genre : chinchulin (sorte d’intestin, très amer), morcilla dulce (boudin noir sucré aux raisins secs, très surprenant, on dirait du gâteau de noël !), riñones (reins) de mouton, boyaux de toutes les formes et de tous les animaux, et un truc très bizarre qui s’est avéré être … du pis de vache ! On n’est pas chochottes mais c’est quand même bizarre de manger du sein… Ce soir là on a enfin pu goûter le Martin Fierro, un dessert qu’on nous avait décrit comme un gâteau à la confiture et au fromage blanc et qu’on rêvait de découvrir depuis un bout de temps. Finalement c’est une tranche de fromage colonia (type gouda) posée sur un morceau de pâte de coing. Comme quoi on interprète parfois un peu trop vite ce qu’on nous dit, à partir de "fromage" et "fruits" ! Marine a aimé, moi je reste un peu sceptique…

Le lendemain, c’est le premier mai et Artigas est plus mort que jamais : on retrouve la moitié de la ville dans les free shops, seuls magasins qui ne s’arrêtent jamais. Les free shops sont des magasins de produits de luxe (parfums, alcools, habits) importés d’Europe et détaxés, mais réservés aux étrangers qui sont de passage. Nous on trouve ça un peu bizarre car à part quelques brésiliens, il y a vraiment très peu d’étrangers à Artigas.

Le soir on prend le bus pour Salto, la 3^ème plus grande ville d’Uruguay, à l’ouest du pays. De là-bas, on traverse le rio Negro en taxi et nous voilà montés dans un bus couchettes en direction de Puerto Iguazu…

des distributeurs d'eau chaude dans les gares routières, pour remplir son thermos avant de monter dans le bus

Marine fait des essais artistiques pendant qu'on mange des sandwiches au terminal de Concordia

Comments

[Fabien]

C'est auqnd meme plutot marrant d'aller au resto et de commander... des TRIPES ! genre vous avez regarde la carte qui regorgeait de bonnes choses en tout genre et vous vous etes dits "hmmmm... allez les tripes c'est ce aui parait le mieux" ??

sinon jai une question : a chaque fois que vous allez au bresil vous avez un tampon sur votre passeport ou il faut y rester plus de 48h pour avoir le tampon?