Notre quatrième passage à la radio

Si vous sentez un manque de reconnaissance ou que vous recherchez la célébrité, venez en Uruguay.
Aujourd’hui on est passées pour la quatrième fois à la radio !!! A Tacuarembo on avait fait notre première interview pour « radio rural », en disant pourquoi on était là, comment c’était en France, etc. A Artigas, en allant acheter des places pour une soirée dans le local d’une radio branchée -aquarius fm-, on s’était retrouvées propulsées au micro en direct, pour dire « bonjour » en français et donner rendez-vous à toute la jeunesse locale le soir même à ladite soirée.
Et aujourd’hui, en débarquant dans un petit bled pour y faire des entretiens avec les producteurs laitiers, une journaliste nous a sauté dessus en nous demandant de dire pourquoi on était là, etc. Elle nous a expliqué que les gens avaient besoin de savoir quand il se passait un truc dans le village ! Autant vous dire qu’on passe incognito. Une fois l’interview terminée, le membre d’un groupe de paysans sans terre avec qui on était en train de discuter nous dit « moi aussi je suis journaliste -les gens ont souvent 3 métiers différents-, et ici il y a deux radios principales donc je veux pas qu’ils aient le scoop et pas nous ». On a du refaire la même interview pour la deuxième radio locale. Vous noterez que notre passage à la bourgade de Santa Clara pour enquêter les producteurs laitiers est un scoop. Résultat 2h plus tard, on se pointe chez un producteur pour lui demander s’il veut bien nous accorder un moment pour faire une super analyse systémique de son exploitation, et avant d’avoir commencé notre baratin il nous dit « ah oui je viens de vous entendre à la radio ».
Un peu déroutant !