48h mouvementées à Paris = une impression d'une semaine...

Me voilà rentrée de mon week end merveilleux...

Vendredi soir
Accueillie par Alexandra, nous mangeons en 9 minutes une succulente salade de pâtes, suivi d'Oréo sur le chemin car nous nous envolons pour aller voir le dernier film avec Romain Duris, sans nous demander si les critiques étaient bonnes, car bon quand même Romain Duris est une valeur sûre... et bien NON. Détrompez vous, comme dirait Denys et l'affiche de ciné derrière le bus qui est souvent garé à l'arrêt porte d'Italie ces deux dernières semaines. L'Age d'homme, c'est pas top. On a quand même passé un bon moment, on a bien rigolé (au moins 5 minutes sur tout le film). Surtout après, dans les toilettes, quand on a mis nos têtes sous le sèche-main à vent chaud...

Samedi
Après un super petit déj au lit sur de la musique glauque à fond géniale et quelques échanges avec ses colloc (dont une faisant un gâteau qui nous a demandé si le sucre vanillé existait en France), je quitte Alexandra en méga speed pour partir loin loin très loin à l'ouest de Paris, à Vaucresson (prononcer "VOKREUSSON", contre toute attente). Après un tram rempli d'étudiants Erasmus et la lOOOOOOngue ligne 13, j'arrive à St Lazare, gare inconnue dans laquelle je dois trouver les transiliens, et un billet pour ma destination, exactement 7 minutes avant le départ du train. Par je ne sais quelle magie, je parviens à trouver une machine, avec devant
-un monsieur gentil qui à ma mine sûrement très expressive me dit "allez y passez...vous avez l'air pressé..."
-deux copines trop mijorées se disputant cordialement avec la monnaie à la main "mais non c'est moi qui paye... non c'est moi.. mais non c'est moi!" j'ai cru que j'allais les étrangler.
Finalement, après avoir galéré pour trouver la boîte à compostage, je suis dans le train 1 MINUTE AVANT SON DEPART. C'est là que tu te dis "si j'avais refait mon lacet...si j'avais hésité pour une direction...si j'avais pas couru sur un mètre pour me donner bonne conscience..." je l'aurais raté.
Arrivée à la gare, je découvre que quand on porte des rollers, et bien il faut descendre les escaliers à reculons (logique) Tsiky ma copine de colo cirque de cette été vient me récupérer...

12h au festival TOUMELE
Une demie-heure après, nous pic niquons dans une clairière très sympathique à Maule, derrière le stade municipal, au bord d'un petit ruisseau.. Le lieu est super, il y a des petits stands partout avec des lampions et des gens sympas. L'ambiance est très familiale, on regarde des gens qui chantent, des gens qui font des marionnettes, des gens qui font du théâtre, des gens qui content en faisant des ombres chinoises, on se mesure au Tangram à une maman trop cool qui a trop envie de nous éclater pour montrer à son gamin de 5 ans qui a le nez qui coule qu'elle est plus forte que nous... il fait chaud, il y a du soleil et de l'herbe partout et les toilettes sont géniales : ma première expérience de toilettes sèches ! Ca sent la résine (ben oui parce qu'on recouvre avec des copeaux), c'était joli dans les arbres avec des petits lampions pour éclairer la nuit, et puis c'est ludique parce qu'inhabituel.
Le soir, le public change : les familles quittent le site pour laisser place à des hordes de jeunes dreadeux ou roots plus classes, des filles avec des grands pantalons de couleurs aux couleurs vives et des piercing partout. Le soir, deux concerts sous le chapiteau monté pour l'occaz... Mon Côté Punk met une ambiance de folie... malheureusement, nous perdons à la fin du concert les amis de Tsiky qui nous avaient rejoins pour le soir. Malheureusement parce que Tsiky avait préparé un gâteau d'anniversaire avec des bougies pour l'un d'eux et qu'on s'est retrouvé avec le gâteau sur les bras. Et là, une personne de l'INA (qui désire peut être conserver son anonymat) me tape sur l'épaule "oh je t'ai reconnu tout de suite à tes cheveux...c'est marrant que tu sois là !" Après 5 minutes, on se rend compte qu'un de ses potes a son anniversaire le jour même et hop on lui offre de quoi souffler ses bougies ! Et puis on décide d'organiser un petit jeu : tous les gens qui nous chantent une chanson ont droit à une part... on a vite écoulé le gâteau... La Rue Kétanou poursuit la soirée, et puis c'est le BringueBal qui prend la suite de la nuit (un orchestre bal musette qui fait danser les gens !) Nous on s'endort à moitié sur des troncs d'arbres, puis on s'en va, non sans avoir regardé les hommes...garçons...types (je trouve pas de mots moins ridicules que "mecs") qui crachaient du feu juste devant l'entrée du festival. Ils faisaient des trucs de fou, c'était du crachage artistique, j'avais encore jamais vu (flamme alors que la torche n'est plus devant leur visage, double flamme, fontaine de flamme...) Il faisait très froid aussi, on a failli mourir avant que le chauffage de la voiture ne se mette en marche.

Dimanche
Petit déjeuner posées sur la pelouse de la résidence de Tsiky, au soleil...mmmmmmmh j'ai bien apprécié mes tartines de Nutella... Puis direction Le Critérium sauvage des Cascades où Denys nous avaient tous conviés. Violaine nous a rejoint ; il y avait une super ambiance village, on a bu un verre en discutant dans la rue des cascades et maintenant j'ai envie d'habiter dans le 20e. Denys nous a fait visiter, il nous a montré les passages  magiques au nom chantant, dont la Cité Leroy avec son jardin partagé,  on avait envie de rentrer dans les maisons. On est allé faire coucou à la Bellevilloise (lieu de notre dernier gala) et j'ai sauvé un ballon bleu de l'écrasage par les voitures rue de Belleville. Aussi on a trouvé une paire de talons rouges vernis sublimes que je voulais m'approprier mais c'était du 39 et on s'est rendu compte au bout de 5 minutes que c'était deux pieds gauches. Qu'à cela ne tienne, l'une est devenue arme de sac à main pour Violaine et cendrier érotique pour Denys. Puis nous sommes allés prendre un café chez ce dernier et ça tombe bien, parce que j'ai trouvé là où j'allais habiter dans le 20e.
Heure de manger : laissant Denys attendre Vincent au 5e étage du passage des S..., Tsiky nous ayant quitter et Alexandra nous ayant rejointes, nous mangeons au Mac Do de Denfert. C'était génial, parce qu'Alex a eu dans son happy meal un carnet de mode "une journée avec Lorie" et qu'on a passé 20 minutes à la conseiller pour le collage d'autocollants de différents habits et accessoires pour créer des  looks sur des silhouettes. Je crois qu'elle est prête à lancer sa propre ligne de vêtements.
Puis j'ai pris le train, et en descendant il y avait une fille qui avait une chaussure verte et une chaussure rouge et j'ai adoré le concept, même si les couleurs choisies faisaient un peu trop Noël et que c'est pas la saison...

Comments

[Denys Duris]

Et tu sais quoi, mais je sais pas si je te l'avais dit en fait, j'ai croisé Romain Duris (le même dont tu parles et qui tourne des films et que Fabien déteste plus encore que Karine Viard) à la Techno Parade!

Voilà, il faisait l'effet d'un vieux gars qui se la pète sur son scooter, mais bon, il a pas trop le choix de faire autrement je pense.

Mais la Techno Parade, c'est vraiment un truc de vieux mec.
Sinon, hier, en bus, "c'est rigolo", j'ai vu Didier Super en train de tourner un clip...

[Fabien]

Putain je savais pas que Maule ça pouvait être sympa ; pour moi c'est vraiment la ville la plus glauque du monde... C'est un peu comme Andrésy ou Mareil sur Mauldre. De belles cités des Yvelines quoi.