Week end de folies parisiennes...
Allez, c'est parti :
pour rester fidèle à mon nouveau titre "de blog le plus à jour du
monde" que m'a gentiment décerné Marianne, je m'en vais vous conter mon
week end...
Vendredi soir : je retrouve Tsiky
ma super copine de colo cirque (qui s'envole dans quelques heures pour
Madagascar... si vous voulez suivre ses aventures, le lien est là !) à
Montmartre, devant la Cigale. Les rues de Paris sont surbondées en
raison de la GREVE, mais armées de notre optimisme sans limite, nous
pensons qu'1h15 sera suffisante pour atteindre Antony, lieu du
spectacle de cirque qu'on était censées aller voir... au bout d'une
heure, nous nous trouvons dans le quartier de l'Opéra, on décide
d'abandonner MAIS nous transformons notre soirée : repas égyptien
délicieux rue St Anne. On a pris mille entrées chaudes et mille entrées
froides, on a tout partager c'était TROP bon, et puis aussi pour le
dessert on a pris un assortiement de pâtisseries orientales et j'ai
enfin goûter les baklawas (comme dans la chanson du génie dans Aladdin
"reprenez un peu de baklawaaaaaaaaaaaaaas....")
Puis une promenade
digestive s'impose (on avait le bide éclaté) : on va voir l'Opéra, puis
on fait les taches dans la Rue de la Paix, qui je le précise, pousse le
vice du luxe jusqu'à être chauffée (il faisait moins froid que dans le
reste de la ville). On arrive place Vendôme, où on peut observer des
sculptures géantes allongées et roses, aux excroissances légèrement
phalliques, et qui rappellent étrangement des créatures qui pourraient
être de la famille de la Mantrisse des Mondes d'Aldébaran (pour ceux
qui connaissent). Puis retour, on prend la voiture et on se dit "ON
PREND LES CHAMPS ELYSEEEEEEEEEES" mais arrivées place de la Concorde,
on découvre la Grande Roue. Ô joie, encore un moyen de faire les
touristes.... youhou, c'est super haut, y a du vent et faut bien
s'accrocher ça bouge !! Dans la nacelle devant nous, des anglais
bourrés qui chantent fort debout même quand on était au plus haut de la
roue j'avais peur pour eux. Puis on reprend la voiture, et puis les
Champs Elysées, et l'Arc de Triomphe... et le périph pour retourner à
Vaucresson (à côté de Le Chesnay, célèbre par son résident que nous
aimons tous). Ben oui la magie s'arrête à un moment quand même. Mais
j'ai dormi dans un hamac...
Samedi midi : on
émerge, on mange, on fait un puzzle en poire qu'on tranforme en Jenga
version fruitée... puis Tsiky part faire du cirque et moi je me balade
dans la froideur de Vaucresson pour trouver la gare, afin de gagner le
centre de Paris.
Samedi après midi : youhou je
retrouve Violaine, trop bien on fait les boutiques rue de Rivoli et
puis on va sur l'Île Saint Louis manger des glaces Berthillon dans une
vieille brasserie avec des banquettes en vieux cuir (comme celles des
transiliens pourris Paris-Grignon) et des serveurs habillés en noir et
banc qui font des blagues. Puis je rejoins Eloi, écrasée dans la ligne
10 pendant 30 minutes (oui parce que la grève avait recommencé)
Samedi soir :
après un apéritif avec Papaaaaaaaaaaa (le vrai, la classe non ?), nous
partons chez Bertrand la Crème pour voir la finale du match. Et là : J
AI FAIT DU VELIB' entre Boulogne et le pont du Garigliano j'étais trop
contente (bon aussi je suis un peu tombée à cause d'un trottoir et du
vélo trop lourd) La soirée se passe bien, on finit même par un Trivial
Pursuit sympa de vieux gars à 5, mais on s'est bien marré quand même.
Dimanche
: après un super petit déj trop bon grâce aux confitures à la poire et
la framboise et la maison d'Eloi à Faye La Vineuse, je m'en vais
rejoindre Clémentine et Marlène une de ses amies à Palais Royal car...
je suis allée à la Comédie Française voir Le Mariage de Figaro !
Instant bon plan : sous les arcades rue de Richelieu, à gauche de
l'entrée de la Comédie Française, il y a le "Petit Bureau" qui ouvre 1
heure avant les représentations pour vendre des places à 5 euros à
visibilité réduite. Mais y étant une heure et demie avant, on a eu les
meilleures places des moins bonnes, et on y voyait super bien ! Le
spectacle est excellent, les comédiens incroyables, la mise en scène
parfaite, la gestuelle magique de fluidité, les décors complètement
fous... à voir.
Puis l'heure de prendre mon train arrive... je
prends le métro (au passage : les femmes se maquillent toujours en se
regardant dans les vitres, pratique pour se mettre du gloss rose) et
hop, je m'en retourne dans ma contrée froide qu'est la Bourgogne...
PS si vous voulez voir les photos, elles sont dans l'album "Folies parisiennes"...